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LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD


De Marivaux

Mise en scène de Dominique Serron

Les 25, 26, 27 janvier 2007
au Centre Marius Staquet, Mouscron (B)

Spectacle à l’abonnement


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Par : L’Infini Théâtre
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Une production de : L’Infini Théâtre en résidence dans la Commune d’lxelles
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Avec le soutien du : Théâtre de Namur et de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, service du Théâtre et des Tournées Art et Vie
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Avec : France Bastoen ou Stéphane Bissot (Silvia), Joëlle Franco ou Laure Voglaire (Lisette), François Houart ou Luc Van Grunderbeeck (Orgon) Stéphane Fenocchi ou Jean-François Rossion (Mario), Patrick Brüll ou Laurent Capelluto (Dorante), Toni D’Antonio ou Fabrizio Rongione (Arlequin)


La troupe belge de l’Infini Théâtre s’empare du marivaudage, retrouvant l’esprit de troupe qui l’a fait naître : avec Le Jeu de l’amour et du hasard, la metteuse en scène Dominique Serron et ses douze comédiens dévoilent les coulisses fraîches et enjouées des plateaux de théâtre, avec ses commentaires muets et des chorégraphies légères, nous assurant la joie de re-découvrir les charmes d’un grand classique dans ce qu’il a de plus ludique et naturel.



DOMINIQUE SERRON

"Le Jeu de l’amour et du hasard ? Déjà vu !" Vu, sans doute, mais avec quelle distribution, dans quelle mise en scène, sous quelle métaphore, traduction ou interprétation ? La mise en scène de Dominique Serron, mouvante, vivifiante, allégorique, par son intelligence ragaillardit les plus engourdis et fait aimer Marivaux aux nouvelles générations" commente Laurence Bertels dans La Libre Belgique.

Et en effet, la metteuse en scène de l’Infini Théâtre présente "sa" version du Jeu de l’amour et du hasard, la pièce la plus jouée de Marivaux. Elle retrouve dans sa version personnelle “l’esprit” de l’original, écrit sur mesure par l’auteur pour les Comédiens italiens installés à Paris..



LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD

L’histoire se tisse autour du personnage de Silvia et de son projet de mariage. La jeune fille, moderne et ambitieuse, revendique la primauté du bonheur individuel sur les conventions sociales. Il va donc falloir trouver un stratagème pour "tester" son futur époux : Sylvia décide d’échanger son costume avec Lisette, sa soubrette. Seulement, le "hasard" veut que le jeune homme se comporte exactement de la même manière et choisisse de se présenter à Silvia sous l’habit d’Arlequin, son valet ! Le ton parfois décalé, les répliques directes et enjouées et les qualités psychologiques du dramaturge, où l’ironie le dispute au réalisme sentimental, font de Marivaux, dans la mise en scène de Dominique Serron, un auteur résolument "moderne" dont la vivacité retentit avec élégance dans notre XXlème siècle..



L’INFINI THÉÂTRE

Avec la même légèreté, la troupe de l’Infini Théâtre entre en jeu devant des spectateurs qui vont assister à ce qu’ils ne devraient pas voir, et tout semble s’inventer sous leurs yeux. Et si chaque rôle est distribué à deux acteurs, en alternance selon les jours de représentation (64 possibilités de distributions !), c’est également pour que le jeu soit "sans répit", sans cesse relancé par la "perspective diabolique" de se voir confronté à des partenaires différents d’un jour à l’autre. De même, des séquences chorégraphiées ponctuent les scènes, densifiant la sensation d’imprévisibilité de cette mise en scène pleine de rebondissements fidèles à la pièce et à ses hasards, dans une totale maîtrise ...