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Production : La Virgule (Mouscron-Tourcoing)
Avec, par ordre d’entrée en scène :
La spectatrice : Arlette Renard
Le metteur en scène : Jean-Marc Chotteau
L’assistante : Angélique Catel
Le comédien : Éric Leblanc
Le jeune comédien : Frédéric Barbe
La comédienne : Isabelle Goethals-Carré
L’homme en noir : Dominique Thomas
Le premier machino : Alexandre Roubinowitz
Le second machino et le deus ex machina : Christophe Delahousse
Le régisseur : Sébastien Meerpoel
La jeune femme : Catherine Thibout-Leroux
Le public : 120 spectateurs

Assistante à la mise en scène : Catherine Thibout-Leroux
Lumières : Sébastien Meerpoel
Régie plateau : Alexandre Roubinowitz
Construction du décor et accessoires : Ateliers Municipaux de Mouscron

Photographie : Bruno Dewaele
Et toute l’équipe du Centre Culturel Mouscronnois - direction Christian Debaere
Avec la participation des élèves des ateliers d’art dramatique de La Virgule.


L’ENDROIT DU THÉÂTRE


Écrit & mis en scène par Jean-Marc Chotteau


Dans l’Endroit du Théâtre, Jean-Marc Chotteau prend le pari de faire l’envers du décor - son endroit à lui - le lieu d’expérimentation d’un nouveau rapport au spectacle : en plaçant le public sur la scène même du théâtre, il le convie dans les coulisses de la duperie théâtrale.

Comédie en trompe-l’oeil, comédie à tiroirs, comédie à clef... L’Endroit du Théâtre qui parle du théâtre en faisant parler le théâtre, est un hymne subversif à l’illusion théâtrale pour mieux déjouer l’illusion du monde.

Voilà trois ans que Chotteau invite ses spectateurs à un autre regard, en modifiant à chaque fois leur rapport aux acteurs. Spectacle déambulatoire dans une usine, en rond dans un gallodrome, en pistes bi-frontales dans une bourloire, autant d’occasions d’expérimenter, dans ces lieux qui commandent une écriture qui leur soit propre, d’autres façons de mettre le monde en scène.

Avant d’investir avec "TEXTO", en fin de saison, une ancienne piscine puis la cour d’un cloître, il a éprouvé l’envie de retrouver l’espace d’un vrai théâtre, mais sans renoncer pour autant à mettre en scène les limites et les vertus de la duperie théâtrale.

Alors Chotteau a pris le pari de mettre ses spectateurs en scène - sur la scène -, et son monde dans la salle... Pour les inviter à voir autrement. Mieux : à l’envers, c’est le rôleque les rois confiaient à leurs bouffons. Dans un spectacle à proprement parler déstabilisant, Chotteau, entouré d’une solide distribution de dix comédiens et de... 120 figurants, veut renverser les rôles et fait de ses spectateurs les acteurs sans le savoir d’une comédie dans le plus beau des décors : le théâtre lui-même, côté cage (de scène). Une expérience distanciée de "théâtre réalité", un Théâtre story en quelque sorte, où l’on découvrira, au-delà du quatrième mur, que la mise à nu de l’illusion théâtrale peut habiller de nouveaux mensonges...

Chotteau a voulu se mettre à jouer avec ses spectateurs, et les faire jouer avec lui ! Ensemble ils s’en donnent à coeur joie. Il faut dire que leur envers du théâtre est son endroit préféré, et qu’il aime faire partager ce qu’il aime.

Cette fois en toute lumière. En toute lucidité.

« C’est succulent ! » France 3 Région
« Surprendre, émouvoir, distraire ou questionner, tout y est dans L’Endroit du Théâtre. Le spectateur n’est pas au bout de ses surprises et ses rires éclatent facilement... »Christian Vincent, La Voix du Nord
« Une déclaration d’amour passionnée à la magie, renouvelée à chaque représentation, du théâtre... Une belle explication scénique de ce monde à part... »Guillaume Branquart, Sortir - Autrement dit
« Tout bascule... C’est le monde à l’envers : les comédiens répètent et le public est sur la scène... A vous de faire connaissance ! » Marie-Joëlle Pollet, Nord Eclair
« Les questions essentielles sont jouées... L’ordre des choses tel que nous le connaissons est-il le seul ordre ?... Il est des trouvailles qui renforcent la démonstration... » Michel Voiturier, Le Courrier de L’Escaut