FINALEMENT QUOI

“Me demande si je vais sortir, aujourd’hui. Pas très, pas tellement. Enfin. Me sens pas très bien, aujourd’hui. Là. Pas très bien aujourd’hui là. Pas si bien que ça, je veux dire. Pas si bien qu’hier, par exemple. Hier finalement, je ne suis pas sorti. C’est vrai qu’hier, je ne me sentais pas bien. Aujourd’hui, je me sens un peu mieux qu’hier. Je ne sais pas. Peut-être. Enfin. Finalement, quoi. Aujourd’hui, peut-être que je devrais quand même sortir”
Philippe Madral

FINALEMENT QUOI

Chaque nuit, cet homme rêve, cauchemarde, gesticule, tombe. Dans un espace sans mur, l’homme s’accroche au fil de sa vie et voudrait pousser la porte. Il se rappelle son chien, sa mère, la mouche, son père, son frère, les moutons bruns avec de très grandes cornes très compliquées et dans un bel élan de santé, se promet qu’il va sortir, rire et chanter et la situation changera. Mais il n’y a pas de porte, pas de mur à pousser, seulement les murs du théâtre, et nous sommes tous avec lui, sur ce plateau, dans ses rêves, dans nos rêves, sa musique se faufile, pauvre, blessée, essentielle. Un texte décapant d’humour noir.

La presse en parle

“Un texte et un comédien superbes.”
(La Provence)

“Ce texte… rend d’une belle façon la parole à ceux qui ne l’ont plus.“
(Figaroscope)

“Le souffle de l’auteur, la magnifique présence de l’acteur et la pertinence de la mise en scène font pénétrer la réelle lumière du monde.”
(La Marseillaise)