La Réincarnation ashkénaze de Marylin Monroe
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de et avec Judith Margolin
Mise en scène de Judith Margolin et James Joint
Boulègue Productions (Marseille)
du mardi 24 novembre au vendredi 04 décembre 2020
au Salon de Théâtre, Tourcoing [F]
Spectacle à l’abonnement
Représentations annulées en raison de la pandémie de COVID-19
Production : Boulègue Productions (Marseille)
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Ecrit et interprété par : Judith Margolin
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Mise en scène : James Joint et Judith Margolin
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Lumières : Denis Schlepp
Création sonore : Christophe Danvin
Avec les voix de : Louise Ghegan et Brigitte Faure
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Durée du spectacle : 1h10 sans entracte
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Tout public à partir de 16 ans
Comment accepter de ressembler à Barbara Streisand quand on voudrait être Marilyn Monroe ? Mudith Monroevitz tente de résoudre cette équation glamour et grotesque en campant la réincarnation ashkénaze de l’icône platine des Hommes préfèrent les blondes et de Bus Stop. Un tel challenge ne peut que confronter le strass de ses illusions aux cruels déboires d’une réalité qui se rappelle régulièrement à elle… Et comment faire ensuite si on découvre, au cours d’une nuit improbable, qu’on n’est peut-être pas aussi juive qu’on le croyait ?
À travers l’improbable personnage de Mudith, risible et touchant dans sa quête de devenir quelqu’un de remarquable, Judith Margolin offre un seule en scène décapant, dont la liberté de ton n’a d’égale que sa puissance comique.
Mudith Monroevitz parle cash, assume de jouer de ses charmes et ne cache rien du pathétique hilarant où l’entraîne son rêve d’être une starlette dans un monde qui n’a plus aucune innocence. Un spectacle revigorant, qui parle avec impertinence d’identité, mais aussi de la place des femmes dans le monde du spectacle où le désir reste un élément moteur.
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MUDITH MONROEVITZ
« Mudith Monroevitz est née de ma volonté de faire rire et de ma quête très personnelle d’identité. Le mélange de mes origines « mi-juive mi-raisin », la quête de soi en tant qu’actrice et en tant que femme de 35 ans sans enfants, tout ceci constitue le noyau d’écriture de Mudith Monroevitz.
Le fil conducteur du spectacle, c’est le rendez-vous de Mudith avec Marcus, l’acteur « avec un césar du meilleur second rôle sur une étagère », qui va l’entraîner du restaurant à son appartement. L’évolution de leur soirée va ponctuer le spectacle, construit comme un véritable voyage initiatique nocturne pour Mudith. Depuis l’appartement de son rendez-vous du soir, elle va devoir affronter « le monstre », au propre comme au figuré, pour se révéler à elle-même et s’accepter pleinement, enfin.
Au cours du spectacle, le spectateur découvre non seulement Mudith, mais également sa mère, Marcus, et une multitude d’autres personnages à travers de rocambolesques situations. Pendant une heure dix, Mudith ouvre les poupées russes qui la constituent, pour en trouver chaque fois une autre, plus précisément dessinée, de plus en plus petite, jusqu’à pouvoir rentrer... dans son propre nez et trouver enfin l’ultime réponse à ses questions et accepter sa véritable identité.
Dans le spectacle, plusieurs aspects de la femme se confrontent : le fantasme d’une féminité glamour hollywoodienne et la réalité d’une femme de 35 ans, ancrée dans son époque, qui jongle avec ses névroses et ses maladresses mais qui n’hésite pas à exprimer haut et fort ses envies à son amant. Mudith, c’est l’histoire d’une femme qui se libère et s’accepte telle qu’elle est : parfaite dans ses imperfections.
A l’instar des deux grandes sources d’inspiration et d’admiration que sont Blanche Gardin et Louis CK, qui n’hésitent pas à « convoquer l’affreux » dans leurs créations, j’ai voulu faire de Mudith un personnage sans filtre, qui n’hésite pas à interroger avec sincérité la part la plus tabou et triviale d’elle-même pour trouver des réponses. »
Judith Margolin
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JUDITH MARGOLIN
Après une hypokhâgne et des études de lettres, Judith Margolin se lance dans le théâtre en 2004. Elle s’épanouit dans la diversité des registres et des écritures et joue sous la direction de metteurs en scène tels Jean-Claude Penchenat (Regardez mais ne touchez pas ! comédie de cape et d’épée de Théophile Gautier et Bernard Lopez qui tient l’affiche trois ans à Paris), Johanna Boyé (Le Diable en partage et Frous-frous, cabarets des bonnes femmes fatales), Julien Bonnet (Le Nez dans la serrure créé à la Scène Nationale d’Aubusson), Adam Balazincz (Obo, l’enfant roi créé à la Scène Nationale de Cherbourg).
Elle tourne régulièrement pour la télévision et le cinéma (Commissariat central sur M6 ; Le Bal des célibataires, Chat bleu Chat noir et Une Belle histoire sur France 2 ; Les dents, pipi et au lit ! d’Emmanuel Gillibert au cinéma). Également auteure et scénariste, son premier long-métrage Les Vacances, co-écrit avec Élise Benroubi a obtenu l’aide à l’écriture du CNC en 2016. En 2018, elle écrit, coréalise et joue dans Je suis un cochon, court-métrage inspiré du mouvement #metoo, présenté dans de nombreux festivals. Début 2020, elle partage l’affiche de son dernier court-métrage, Le Syndrome du surimi, réalisé par James Joint et soutenu par la chaîne OCS, avec Liliane Rovère.
Elle écrit Mudith Monroevitz entre 2016 et 2017 et décroche pour ce spectacle le prestigieux « Fonds Humour » de la SACD.
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La presse en parle
Glamour et crue, pétroleuse et désespérée, la Marilyn des Buttes-Chaumont danse, change de voix, passe du rire à l’émotion. Un irrésistible one-woman-show décapant sur la quête d’identité.
L’Humanité
Un de ces spectacles qui devraient être remboursés par la sécurité sociale tant ils font du bien au moral !
Elle Magazine
Un one-woman-show très cinématographique, truffé d’idées formidables et surtout très drôle.
Coup de cœur de Nicolas Shaller - Le Masque et la Plume - France Inter
Mudith Monroevitz, tornade de glamour et d’humour, fait tanguer la Nouvelle Seine (et notre coeur) et ce serait vraiment dommage de ne pas tester l’effet qu’elle fait !
Le Pariscope
Une des dix futures stars de l’humour.
Le Parisien
Un one-woman-show à ne surtout pas manquer. Mudith Monroevitz est irrésistible.
BFM News
Jubilatoire et intelligent.
Version Femina
Ce n’est pas seulement drôle, c’est déconcertant, c’est poétique (pas mièvre, hein, tout le contraire : beau), et, donc, plus que drôle.
Philippe Jaenada
Hilarant et super touchant.
Rebecca Zlotowski
Dans ce spectacle joliment mis en scène, lumière, vidéos, moments un peu surréalistes de voyages à l’intérieur de l’héroïne, voix off, danses et chorégraphies ponctuent intelligemment l’heure dix de spectacle. Un One Woman Show merveilleusement gaulé qui fait salle comble et comble la salle à chaque fois. A découvrir d’urgence !
Toutelaculture.com
Une comédienne aussi barrée qu’attachante.
Twenty Magazine