d’après le livre de John Steinbeck
adaptation et mise en scène Xavier Simonin
Sea Art (Bréau)
du mardi 11 au samedi 22 janvier 2022
au Salon de Théâtre, Tourcoing [F]
Spectacle à l’abonnement
Production : Sea Art (Bréau)
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Avec : Xavier Simonin
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et les musiciens : Claire Nivard , Stephen Harrison , Manu Bertrand (en alternance), Glenn Arzel (en alternance)
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D’après le livre de John Steinbeck
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Direction musicale : Jean-Jacques Milteau
Chansons (paroles & musiques) : Claire Nivard , Glenn Arzel
Création lumières : Bertrand Couderc
Création costumes : Aurore Popineau
Régie générale : Thomas Chelot
Régie son : Pablo Ruamps
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Durée du spectacle : 1h40 sans entracte
Depuis le film de John Ford, réalisé du vivant de Steinbeck, jamais ses ayants droits n’avaient autorisé la moindre adaptation complète du chef d’œuvre de l‘auteur, prix Nobel de Littérature. Trois ans d’efforts tenaces ont permis à Xavier Simonin de vaincre toutes leurs appréhensions pour parvenir à présenter une adaptation de ce roman sur une scène française. Première mondiale donc !
Désastre écologique, crise économique, migration, violence sociale... Les Raisins de la colère pourraient paraître tristement d’actualité. Intemporel en ce qu’il dépeint une humanité fragile autrefois comme aujourd’hui, ce roman majeur, Prix Pulitzer en 1940, n’en est pas moins résolument ancré dans l’Amérique de la Grande Dépression.
Le spectacle de Xavier Simonin restitue fidèlement l’intention, le ton et l’ambiance de cette épopée prolétaire américaine grâce à une forme simple qui trouvera sa parfaite dimension au Salon de Théâtre. Le choix d’accompagner une narration directe et incarnée par de la musique folk interprétée live sur le plateau, nous embarque immédiatement avec ces migrants domestiques dans leur périple vers le Grand Ouest américain.
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LES RAISINS DE LA COLÈRE
Au début des années 1930, la famille Joad doit se résoudre à abandonner sa terre d’Oklahoma devenue exsangue. Ravagée par des tempêtes de poussière dues à des épisodes de sécheresses répétés et une déforestation vorace, leur région du Dust Bowl n’en aiguise pas moins les appétits des banques qui connaissent les richesses minières et gazières de son sous-sol. L’exode des Joad, qui dépenseront jusqu’à leur dernier sou, leur dernier dime, pour tenter d’approcher leur illusoire rêve californien, donne à Steinbeck matière à décrire espoir et misère, générosité et mesquinerie, amour et lassitude...
« Raconter notre époque, envisager l’avenir, se fait bien souvent en regardant le passé plus ou moins proche. Des enjeux de rareté de l’eau, de migrations, de lutte économique et de paupérisation de certains au profit d’autres se précisent chaque jour un peu davantage, au Nord comme au Sud. Parlons de sujets graves avec la lumière nécessaire pour y voir plus clair ! C’est ce que proposais Steinbeck pour illuminer son temps… Lumière contemporaine s’il en est, notre spectacle propose de restituer cette histoire d’hier qui résonne aujourd’hui comme un présage pour demain. Notre lumière sera la musique offrant la faculté d’éclairer la tragique histoire des Joad et de nous transporter par des voies sensibles tout au long de la route 66. Un texte fondateur, des voix pour le porter, entre chant et narration, entre langue américaine et française, Les Raisins de la colère sur scène nous invite à l’itinérance sublime de « nos » familles dans un monde qui vacille. »
Xavier Simonin
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XAVIER SIMONIN
Depuis plus de vingt ans, Xavier Simonin est comédien, collaborateur artistique et metteur en scène. On l’a vu sur scène dans L’Illusion comique de Corneille, Le Procès de Kafka, Un incompris de Montherlant, Pygmalion de George Bernard Shaw, Trois balles de match de Thierry Georges-Louis, La Très mirifique épopée de Rabelais, Le Tigre de Shisgal, Donogoo de Jules Romains, Le Vicaire de Rolf Hochhuth, Ça coule de source de Louis-Michel Colla, Vient de paraître d’Edouard Bourdet, et notamment, sur les plateaux de La Virgule, dans Nekrassov de Sartre, Monsieur Chasse de Feydeau et Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, des mises en scène de Jean-Paul Tribout. Il a collaboré avec Jean-Michel Ribes, Robert Hossein, Marcel Maréchal, Nicolas Briançon, Jean-Luc Revol, Anne Roumanoff, Jackie Berroyer, Christophe Luthringer… Son parcours lui a permis d’alterner entre théâtre public et privé.
Il a mis en scène L’Or de Blaise Cendrars en 2011, qu’il interprète aux côtés de Jean-Jacques Milteau. Le spectacle est toujours à l’affiche et en tournée…
Il est également président de l‘association GLOBE, créateur et directeur artistique du Festival - À Sahel ouvert, vaste manifestation humanitaire et artistique en Afrique sub-saharienne. En 2019, il a été récompensé comme l’un des dix porteurs de projets les plus prometteurs de la bonne gouvernance mondiale au Forum International de Paris sur la Paix - Unesco.
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La presse en parle
Le comédien Xavier Simonin, absolument remarquable, passe d’un personnage à un autre avec brio et traduit la réalité de chaque scène. Les moments musicaux et chantés particulièrement réussis donnent le rythme très vif de ce spectacle qui nous tient en haleine.
Web Théâtre
Dans une scénographie épurée, le texte révèle toute sa force, soutenu par l’adaptation musicale de Jean-Jacques Milteau. Le compositeur s’est plongé avec délectation dans le contexte historique et musical du chef-d’œuvre de Steinbeck.
La Provence
Les Raisins de la colère est aujourd’hui une pièce grâce à l’abnégation et l’insistance auprès des ayants droits de Xavier Simonin, auteur de l’adaptation, metteur en scène et interprète de la pièce. Disons-le tout de suite, à elle seule, sa performance d’acteur vaudrait le déplacement. Il nous embarque dans cette histoire, souffle la tendresse, la joie, l’espérance, la fraternité et la révolte qu’il ne faudrait pas oublier...C’est une pièce d’une autre époque qui nous dit bien des choses d’aujourd’hui …
L’Art-vues
Un excellent travail sur le son et la musique qui épouse à la perfection l’intensité dramatique et émouvante de ce grand projet de théâtre dense, qui a su aller à l’essentiel et au cœur de l’œuvre de Steinbeck.
Théâtral Magazine
Avec Xavier Simonin, qui incarne la rugosité de ces pauvres ères et semble porter sur lui toute leur misère, trois musiciens et chanteurs interprètent la bande-son. Dobro et Banjo, Lap steel, contrebasse, guitare et violon, ça sonne comme là-bas. Un vrai voyage, littéraire et sensoriel.
Le Parisien