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Le Cabaret des Chiche-Capon


De et par Les Chiche Capon

Jeudi 16 et vendredi 17 juin 2016
au Théâtre Municipal Raymond Devos, Tourcoing [F]

Spectacle à l’abonnement


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Production : Caramba (Paris)
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Spectacle écrit, mis en scène et interprété par Les Chiche Capon : Frédéric Blin, Ricardo Lo Giudice, Matthieu Pillard, Patrick de Valette
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Durée du spectacle : 1h20 sans entracte


Photothèque


Avec le franc-parler qu’on leur connaît, les Chiche Capon invitent les spectateurs, « pendant une heure et quart, à oublier leurs vies misérables pour passer un moment unique ». Ils proposent au public une magnifique soirée de cabaret qui rendra hommage - à leur manière indescriptible - aux grandes heures du music-hall. Firmin Crapette, en maître de cérémonie paré pour l’occasion d’une robe de chambre rose matelassée et d’un képi, se pique d’élans lyriques et place d’emblée la barre haute. Il convie ses camarades à mettre leur savoir faire au service d’une question fondamentale : l’art a-t-il besoin de la beauté pour être beau ? Et le beau gosse de la bande de préciser sa pensée : qu’est-ce qui est beau ? Pourquoi ? Si une haltérophile n’est pas très belle, quand elle soulève cette barre avec les deux boules, c’est beau ! Les quatre clowns - le latino un peu gros qui joue de la guitare, le grand dégingandé maladivement timide, le mec un peu mignon à la voix de crécelle et le petit qui court dans tous les sens - entreprennent alors une succession de numéros tous royalement - et faussement - ratés. Dans la flamboyance toute relative de leurs costumes à paillettes, les Chiche Capon offrent des tours de magie, un ballet exécuté à toute vitesse, un jonglage tellement foireux qu’il tient de la maestria, des danses, des chansons et une impayable « traversée de la rivière par la loutre ». Lancés à corps perdus dans leur démonstration, les rivalités entre les clowns réapparaissent bien vite, tandis que les ambitieux questionnements esthétiques de Firmin Crapette virent à la crise existentielle mégalomaniaque.



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LE CABARET DES CHICHE CAPON

Travaillant ensemble depuis une quinzaine d’années, les Chiche Capon ont parfait leurs personnages et leurs interactions. Ils ont travaillé leurs numéros au millimètre pour que le désordre total dans lequel ils plongent les théâtres et les rires ininterrompus qu’ils provoquent dans le public ne trahissent jamais le fait qu’ils résultent d’une maîtrise totale de leur art. Telle est l’élégance des clowns : explorer les confins de l’âme humaine et souligner les travers de leurs congénères en provoquant les rires à leurs propres dépens, en grossissant leurs défauts physiques ou en caricaturant leurs faiblesses de caractère. Gosses égarés dans des costumes d’adultes ou adultes ayant conservé le regard et la sensibilité des enfants, les Chiche Capon incarnent ainsi une galerie de personnages tour à tour fragiles, possessifs, jaloux, autoritaires, candides et magnanimes. En quête de beauté et d’harmonie, ils cherchent un sens au monde et à la course du temps. Mais comme dans la vie réelle - et dans la plus pure dialectique clownesque -, les élans poétiques et les grands sentiments sont souvent brisés par la médiocrité des comportements individuels et l’étroitesse de vue des intérêts personnels. Scrutateurs amusés des rapports humains, les Chiche Capon emmènent les spectateurs dans les méandres de l’âme, vers un territoire où la noirceur et la pureté font finalement bon ménage pourvu que l’on conserve la part du doute et de la dérision. Théâtre d’ombre et de lumière sur la nature humaine, Le Cabaret des Chiche Capon porte un regard tendre et moqueur, lunaire mais acerbe et précis sur les mortels que nous sommes et nos gesticulations aussi pathétiques que burlesques.



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LES CHICHE CAPON

Fred Blin, Patrick De Valette et Matthieu Pillard ont suivi la même formation à l’école de clown du Samovar. Dès 2001, ils forment Les Chiche Capon et produisent un premier spectacle à Avignon Le Saut de la mort. En 2004, ils partent faire une tournée en Palestine pour l’association Clowns sans frontières. Le trio devient un quatuor en 2005 avec l’arrivée de Ricardo Le Giudice, chanteur et musicien. Ils jouent leur spectacle partout dans le monde et en créent un nouveau en 2006, Le Cabaret des Chiche Capon. Patrick de Valette quitte la troupe entre 2009 et 2012 pour une aventure avec le prestigieux Cirque du Soleil. Ils se reforment en quatuor et créent le LA 432 et Le Oliver Saint John Gogerty.
Leur étrange nom vient du roman de Pierre Véry Les Disparus de Saint-Agil, adapté au cinéma par Christian Jaque sur des dialogues de Jacques Prévert, dans lequel les élèves d’un pensionnat créent une société secrète, Les Chiche Capon. La nuit, les gamins jouent à se faire peur en se lançant toute sorte de défis qu’ils entérinent en défilant pour saluer Martin, le squelette de la classe de sciences ; celui qui se défilerait serait moqué comme le trouillard de la bande ! Les spectateurs seront donc priés eux aussi de ne pas se défiler !



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La presse en parle

Je suis allé les voir, je les ai aimés !
Charlie Hebdo

Un moment d’humour simple et décalé, jamais gras. Un univers onirique, presque merveilleux et décidément à part.
Pariscope

Un cocktail détonnant.
Le Figaro Magazine

Une sorte de grand n’importe quoi, mais un n’importe quoi d’une inventivité absolue et d’une précision diabolique.
Nicole Bourbon, Reg’arts

Pendant une heure et quart, oubliez vos bobos, réveillez vos zygomatiques et préparez-vous à des maux de ventre qui vous tordent en deux sur vos fauteuils : ces quatre zozos là ne vous laissent pas une seconde de répit.
Gwendoline Soublin, Rhinocéros