D’après Le Sexe au confessionnal
de Roberto Valentini et Clara Di Meggio
Mise en scène de Dominique Thomas
Du vendredi 9 au dimanche 18 janvier 2009
au Salon de Théâtre, Tourcoing (F)
Spectacle à l’abonnement
Production : Compagnie DéTé (Paris)
Coproduction : Compagnie du grand Boube (Luxembourg), La Condition Publique (Roubaix)
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Avec : Stefano Amori, Luca Lomazzi, Stéphanie Mathieu et Dominique Thomas
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Adaptation de Nicholas Elliott et Dominique Thomas
Musique : Emre Sevindik
Décor : Dom Tom
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Durée du spectacle : 1h15 ( sans entracte)
Après s’être illustré à La Virgule, notamment aux côtés de Jean-Marc Chotteau dans L’Esthétocrate et L’Autobus n’est juste à l’heure que quand il ne passe pas, Dominique Thomas revient au Salon de Théâtre, avec, cette fois, une création de sa compagnie en coproduction avec une équipe luxembourgeoise.
Une drôle de plongée dans l’univers d’un confessionnal, entre secrets et vices inavouables, concours de vertu et attitudes farfelues d’un étrange duo de curés.
JE CONFESSE
Un confessionnal posé sur le plateau d’un théâtre, voici une façon bien étrange d’envisager le secret de la confession ... Cela le devient d’autant plus lorsque deux curés muets s’avisent de jeter au public les confidences pécheresses de leurs ouailles. Dans cet espace propice à la révélation des secrets les plus intimes, se succèdent quatre personnages improbables : un commercial athée et cynique à la moralité inversement proportionnelle à la cupidité ; une femme mariée, sainte entre les saintes, qui cherche la rédemption de ses pensées impures et charnelles ; et deux étranges curés italiens SDF, fans inconditionnels de Buster Keaton, qui habitent cette maison de bois aux murs capitonnés de velours. Par un jeu de quiproquos, les confessés prennent la place des confesseurs et se délectent alors du récit des sulfureuses anecdotes qui leur sont livrées, avant de se prendre au jeu pour se faire plus catholiques que le Pape...
Adaptant le livre Le Sexe au confessionnal avec Nicholas Elliott, Dominique Thomas, (que l’on retrouvera prochainement sous la direction de Catherine Breillat dans un film où il sera Barbe Bleue), signe en coproduction avec une compagnie luxembourgeoise une mise en scène qui met en lumière l’hypocrisie fondamentale de quelques grands interdits religieux pour mieux stigmatiser la réelle culpabilité qu’ils entraînent. Cherchant à traduire l’implacable vacarme confessionnel dont se gargarisent les médias, Dominique Thomas associe texte, mime, musique et jingles télévisuels, pour nous renvoyer notre voyeurisme dans un grand éclat de rire.
Extrait
- Écoutez, mon père, je suis une femme qui n’est pas mariée, j’ai un certain âge, et j’ai des problèmes sexuels.
- Tout le monde a ces problèmes.
- Je le sais. Je voulais savoir si c’est un péché plus grave d’avoir un rapport complet avec un homme ou bien de se satisfaire soi-même.
- Hummmm !!!
- Mon père, parlez plus fort, je ne vous entends pas !