DRAMASCULES

La presse en parle

“Spectacle plein d’inventions, qui nous fait cheminer intelligemment à travers l’œuvre de Thomas Bernhard. Un metteur en scène à suivre."
Bernard Faivre d’Arcier, directeur du Festival d’Avignon

DRAMASCULES

Ce ne sont que des portraits de population, des petites haines, des mots de tous les jours, des figures de styles à peine déguisées, de courts drames à tendance burlesque, des Dramascules… Mais derrière ces dialogues quotidiens, qu’est-ce qu’il y a ? Des croix gammées. Des assassinats, des massacres.

Pourquoi le testament de Thomas Bernhard, auteur autrichien, interdit-il toute représentation de son œuvre en Autriche ? Parce que cette écriture tâche de “pleurire” de ne pas pouvoir changer la face de ce pays. Parce que là-bas, on a pris des habitudes, comme celle de dire “Buchenwald, ce n’était pas si terrible ! Dans les petits camps il n’y a pas eu des millions de morts !” ou “ Turcs, Yougoslaves, tous ces types-là, faire des enfants, ça y savent, mais pour travailler ! Plus personne ! Faudrait les gazer”.

Eh oui, “dans la soupe, c’est toujours la même chose, il y en a toujours un qui trouve un nazi, un nazi au lieu des nouilles !”

Un spectacle pour ne pas s’habituer, faire trembler tout Vienne, jeter la cuillère et cracher dans la soupe !