Délire verbal et visuel de, par et malgré Bruno Coppens
Du 10 au 22 janvier 2003
au Salon de Théâtre, Tourcoing (F)
Spectacle à l’abonnement
Mise en scène : Lorent Wanson
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Régie : Xavier Lebrun
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Une co-production belgo-québécoise de la Compagnie Exquis Mots
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avec le soutien de l’ADAC, du service de la langue française de la Communauté Française, de Summum Communication, du Théâtre André-Mathieu de Laval (Montréal)
“Bruno Coppens est un digne descendant de Sol et de Devos” La Presse Montréal
“Les textes de ce phénomène de la scène recèlent, sous leur fantaisie bouillonnante, un commentaire pénétrant sur la société actuelle avec ses travers, ses manies, ses égarements” Le Devoir (Montréal)
BAIN ZEN
“1, 2, 3, j’ouvre mes chakras... 4, 5, 6, vive la catharsis ! Venez ouvrir vos chakras en compagnie d’un homme qui a décidé de réharmoniser le monde ! Nageant entre Ying et Yang, Tai-chi-chouan, Feng Shui et sushi quanti, notre héros a eu une révélation : il est une "source d’énergie positive" dont les ondes vous rempliront d’un bien-être que, par ricochet, vous répandrez autour de vous ! Alors si votre vie est en phase terminable, si vous avez de la suie dans les idées, plongez tout de fuite dans ce bain zen !"
Bain Zen.. Nouveau délire verbal et visuel de Bruno Coppens, humoriste, brillant jongleur de mots, joyeux farfadet à la langue bien déliée (L’amour que je vous voue nous noue, La Vie en pièges détachés, La Tournée du grand dupe, O cours-je ?, Scènes de méninges, Le Marchand de fables va passer), s’attaque cette fois... au bonheur !
A travers des personnages hauts en douleurs, il nous ouvre les « portes des 3 bonheurs . Bonheur matériel : "Vive l’immondialisation !" Bonheur spirituel : "Vive les philosophies orientables !" Et bonheur sentimental : "Vive l’amour en time-cheri !"
La baignoire, unique décor, se métamorphosera au gré des scènes et deviendra véhicule sur roues, ventre maternel, divan, île, lit, tupperwaere... D’un seul tenant, le spectacle s’inscrit dans une dynamique de courtes scènes bourdonnant autour d’une trame unique, dialogue public mêlé au monologue intérieur, irruption des divers personnages évoqués...
Incarnant tour à tour le couturier cynique d’un défilé de langues de bois, un metteur en zen hyperexalté, le fœtus écoutant sa mère lui décrire le monde extérieur ... Bruno Coppens balaie les idées recluses, égratigne le gratin et chambouleverse les mots pour trouver une réponse à l’angoissante question : "Mais comment échapper au bonheur ?"